vendredi 25 novembre 2016

DIY et zéro-dechet

Le zéro déchet passe forcément par le DIY alias "fais le toi-même". Car si on veut moins d'emballage plastique, faut bien mettre la main à la pâte !

Le plus évident c'est la cuisine, tout préparer soi-même : pâte à pizza, yaourts maison, etc... 
Ensuite on peut faire ses produits d'entretien soi-même avec des ingrédients très simples et trouvables en vrac.

Par contre, il y a un domaine ou le DIY est une fausse bonne idée  : c'est la couture. Béa Johnson dans son livre, conseille d'acheter un vêtement d'occasion plutôt que de le faire soi- même. 

Et moi qui adore coudre et tricoter, j'ai du mal à l'accepter. 
Car oui, coudre un vêtement de A à Z c'est pas du tout zéro-déchet !



D'un point de vue global, on coud ses propres vêtements pour éviter d'acheter des articles fait à l'autre bout du monde par des ouvriers sous-payés. Mais le tissu ? Dans les boutiques de tissu, en général on ne trouve pas de matières écologiques... et on a aucune indication de la provenance. Et comme pour les vêtements du commerce,  on peut avoir la mauvaise surprise du tissu qui bouloche ou se déforme. 

Ensuite, on coud pour avoir un vêtement de meilleur qualité et plus durable... oui enfin c'est ce qu'on croit. Avant dans les magasins, je regardais les vêtements "made in Bangladesh" et je me disais que les finitions n'étaient pas terribles, que c'était de la mauvaise qualité... et le jour est arrivé où j'ai essayé de coudre une f*cking patte polo et qu'à la troisième tentative, j'ai complètement laisser tomber l'idée de faire de vraies boutonnières. Depuis je  regarde avec plus de respect les finitions "made in Bangladesh", car il faut un sacré savoir-faire pour coudre un vêtement. J'en ai raté des robes et petits hauts avant d'arriver à un vêtement portable. Pas très zéro-déchet tout ça.

Et pour finir, à chaque fois que je couds un vêtement, je jette énormément de tissu. Je ne sais même pas si ça peut se recycler ou pas... 

Alors bon, j'adore toujours coudre. Et je suis heureuse d'avoir ces compétences pour faire des choses utiles comme des sacs en tissu pour les courses zéro-déchet, sac à pain, mouchoirs en tissu... c'est pas très fashion week mais ça satisfait mon côté écolo.

J'ai trouvé un truc pour continuer à me faire plaisir sans trop culpabiliser : récupérer et recycler. 
Au dernier Halloween, mon fils a voulu un costume de chauve-souris. Avant d'aller au magasin de tissu, on a fait un saut à la friperie d'à côté, juste pour voir... et j'ai trouvé tout ce qu'il me fallait : une grande couverture en fausse fourrure et un T-shirt noir à manches longues. J'ai quasiment utilisé tout le T-shirt et il me reste encore pas mal de tissu fourrure pour un futur déguisement ou autre projet.
Ça continue de générer des déchets mais au moins je n'ai pas acheté de la matière première neuve. C'est toujours ça de pris. 

Je sais bien que dans l'idéal, il ne faudrait pas coudre du tout. Que notre monde moderne est déjà saturé de fringues et qu'il n'a pas besoin qu'on en rajoute. 

C'est juste que, pour l'instant, mon désir d'apprendre et de progresser dans ce domaine et la fierté de l'avoir fait moi-même l'emportent sur mon objectif zéro-déchet...


Coralie :)

mardi 22 novembre 2016

mettre de l'eau dans son vin



Ou plutôt mettre du vin dans son eau, car je vais vous parler des ratés du quotidien et pourquoi il ne faut pas trop culpabiliser si on fait du caca.

Avec mon compagnon on poursuit notre démarche zéro-déchet, mais je ne vous cache pas qu'il y a toujours des intrus qui se glissent dans notre poubelle. On a éliminé un grand nombre de déchets en adoptant autant que possible le fait-maison et le lavable, mais il y a toujours des film plastiques par-ci ou des pots en plastique par-là. 

On consomme toujours de la lessive industrielle car sincèrement je n'ai toujours pas pris le temps de chercher une recette convenable. Pire, j'ai acheté hier un shampoing en pharmacie dans une bonne vieille bouteille toute en plastique, même pas bio (!!!?!) car malheureusement je n'ai trouvé aucun shampoing ni sec ni bio suffisamment efficace contre mon problème de head and shoulders. Oui, c'est moyen glamour, mais c'est pour ça que j'ai été contrainte de revenir en arrière sur ce type de produit. Je ne baisse pas pour autant les bras, j'espère trouver mon Saint Graal du shampoing écolo et je ne manquerais pas de vous en parler si je le trouve. D'ailleurs, si vous avez des tuyaux, que ce soit pour la lessive ou le shampoing, ça m'intéresse !

Chaque petit pas en arrière me met la rate au court bouillon, j'ai l'impression d'être Mulder quand il ne croit plus aux extraterrestres ! On est parti en Normandie quelques jours et là le drame : on a mangé du poisson et du saucisson ! Mais que m'arrive t-il ? Je prône des valeurs que je viole éhontément ?!

Si on ne trouve pas son équilibre cela devient contreproductif 
Tout ça a finit par me mettre une pression monstre et c'est là que mettre du vin dans son eau prend toute son importance. Si vous entreprenez des démarches qui finissent par vous gâter le moral, je pense qu'il ne faut pas hésiter à revenir un peu en arrière pour y voir plus clair. Attention, il ne s'agit pas de se réinstaller grassement dans ses travers mais d'être à l'écoute de son bien-être. Si on ne trouve pas son équilibre cela devient contreproductif et un contre-exemple pour les autres. 

Bien sûr, si l'on mange 10kg de viande rouge par jour et que l'on refuse de diminuer sa consommation parce que "dude, j'ai besoin de mon quota de gros sac pour me sentir bien dans mon jogging" faut pas déconner non plus. Je parle de délits mineurs, si tout le monde consommait de façon raisonnée et raisonnable la viande, le plastique et le made in China, ça changerait déjà pas mal la donne ! Dans un premier temps, il vaut mieux adapter sa consommation de manière raisonnée que de tout supprimer. Et petit à petit, sans qu'on s'en aperçoive, on franchit un cap, puis un autre, et encore un autre (bref vous voyez le tableau) et on finit par ne plus faire trop de saloperies !

Oui, j'ai encore du plastique dans ma poubelle et oui je mange encore un peu de viande, je ne consomme pas 100% bio et horreur suprême j'ai acheté une jupe made in China chez Les Petits Hauts (bande de salauds). Je le confesse volontiers, je ne suis pas irréprochable, mais je me soigne. 
 


 Mélisande


vendredi 18 novembre 2016

comment le zéro-déchet a amélioré notre alimentation


Quand on cherche à réduire la taille de sa poubelle de cuisine, on se tourne vers l'alimentation en vrac... Au début, c'est décourageant car le choix est tellement réduit, qu'on se demande ce qu'on va bien pouvoir manger. Mais pour vous motiver, je vais vous parler des autres effets positifs du zéro-déchet sur notre alimentation !



- adios les desserts lactés industriels
Avant : on aimait terminer notre repas par une petite Danette, un tiramisu industriel ou une mousse au chocolat. On appelait ça un dessert coquin. Tous ces produits sont contenus dans du plastique, alors ce n'est pas compatible avec le zéro déchet.
Aujourd'hui : je fais les yaourts moi même. Je jette une brique de lait et un sachet de ferments pour 7 yaourts natures. On aromatise au sucre, à la confiture, au miel, fruits... finalement ce n'est ni fade ni monotone.

- finis les plats tous prêts
Avant :  on achetait régulièrement des quiches ou des soupes toutes prêtes, celles avec la photo non contractuelle et une liste longue comme le bras d'additifs et de conservateurs.
Aujourd'hui : on cuisine ! Les soupes sont "maison", je fais une grosse cocotte et je congèle le surplus dans des bocaux en verre.

- le goûter simplifié
Avant : pour prendre le goûter à l'extérieur, j'achetais des pompot' à mon fils (ce qui est au final, une grosse arnaque : un produit tout simple vendu une fortune dans un emballage impossible à recycler), toutes sortes de gâteaux emballés individuellement, des yaourts à boire et des briquettes de jus de fruits, plus pratiques à emporter.
Aujourd'hui : je considère qu'il mange suffisamment de produits laitiers dans la journée pour s'en passer au goûter.  Une pomme bio, lavée et emballée dans une serviette ou une banane, encore plus facile ! Pour remplacer les gâteaux, du pain à la confiture. Et comme boisson, de l'eau tout simplement. Finalement des produits plus sains sans additifs ni conservateurs.

- un congélateur presque vide
Avant : on allait se ruiner chez Picard,  riz cantonnais, légumes prédécoupés et glace.
Aujourd'hui : le congélateur est rempli de glaçons. Il y a beaucoup de plats dont on se passe très bien, on achète les légumes frais et on les découpe nous même,  et si on a envie d'une  glace, on va au glacier du coin (dans un cornet et sans cuillère en plastique pleeeeease ! )

- des produits plus simples 
Avant : j'avais du sucre en morceaux, du sucre en poudre, du sucre glace et du sucre vanille. Aujourd'hui : juste un pot de sucre en poudre. Le sucre en morceaux ne servait que pour le café de mon compagnon. Pour le goût vanille, j'achète de la vraie vanille (en vrac). Et le sucre glace... depuis que je n'en ai plus dans le placard, ça ne m'a jamais manqué !

- exit la viande 
Avant : on achetait la viande au supermarché emballée et sur emballée dans du plastique non recyclable.
Aujourd'hui : je n'achète plus de viande. Pour d'autres raisons que l'emballage.  Mais arrêter la viande m'a aidé à résoudre un problème de déchet. Je pense que j'ai pas voulu me casser la tête à chercher une alternative zéro-déchet pour un produit que je ne considérais pas comme "parfait".

-plus besoin de déchiffrer les étiquettes 
Avant : je vérifiais chaque paquet de gâteaux pour éviter le sirop de glucose-fructose, l'huile de palme, les traces éventuelles d'arachide...
Aujourd'hui : je cuisine moi-même avec des produits basiques. Je n'ai pas encore trouvé le sirop de glucose-fructose en vrac... 


Notre alimentation est devenue plus basique. J'ai essayé de remplacer certains produits industriels par du fait maison. Il y a plein de recettes sur le net, mais c'était souvent raté et très compliqué. Alors finalement on se passe de certains produits, on simplifie les "vraies" recettes  (quiche sans pâte vite fait bien fait), et quand on a des envies, on file au restaurant ou à la boulangerie.  

Bien sûr, il y a encore du chemin, tout n'est pas parfait. Il nous arrive encore d'acheter certains produits industriels emballés dans du plastique, mais aujourd'hui c'est exceptionnel alors qu'avant c'était quotidien.

Je suis contente de nos nouvelles habitudes alimentaires. En supprimant le plastique autour des aliments, on supprime le sel et le sucre en trop, les colorants, les conservateurs à l'intérieur. Une poubelle moins grosse et un corps plus sain !


Coralie :)

mardi 15 novembre 2016

rockestionnaire #4




Aujourd'hui c'est Maureen, alias Diglee, illustratrice pour la presse et l'édition, et autrice du Journal intime de Cléopâtre Wellington qui répond à notre rockestionnaire.


1/ Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m'appelle Maureen Wingrove ou Diglee, je suis illustratrice et autrice en free-lance, j'ai 28 ans et je vis à Lyon.


2/ Te sens-tu l'âme écolo ? 

Je dirais que je me sens "apprentie écolo". Je me sens de plus en plus consciente de beaucoup de choses en même temps que naît en moi une timide âme de militante. D'une injustice à une autre il n'y a qu'un pas, et tout ce sur quoi je peux agir m'intéresse chaque jour un peu plus. Mais je me sens encore en stage d'apprentissage: je questionne, je lis, j'essaie... je cherche. Et je suis encore loin du compte! ^^


3/ Dans l'éducation que tu as reçue, y avait-il une conscience écolo ?

En partie, oui: sur la perte d'énergie par exemple: l'eau, la lumière à ne pas "gaspiller". On m'a aussi souvent appris à ne pas tout jeter et racheter, mais réutiliser, réparer, se contenter des choses plus longtemps. Mais sans ça, on se posait assez peu de questions, je crois. On triait vaguement nos déchets, mais ce n'était pas un point déterminant de mon éducation.


4/ Si tu en as eu un, quel a été ton déclic ? Une rencontre, un reportage, un livre ? 

Je pense que c'est passé par plusieurs lectures, rencontres, mais surtout par des reportages ou articles, qui ont un peu vulgarisé la cause. Au départ, comme dans beaucoup de combats, la réaction du non militant est toujours un peu boudeuse, parce qu'il se sent agressé, alors qu'il sait que c'est pour le meilleur. J'étais comme ça, jeune. Puis un reportage alarmant après l'autre, j'ai commencé à prendre conscience de l'urgence. 


5/ Quelles sont tes bonnes habitudes ?

Chez moi, c'est d'abord passé par l'alimentation : j'ai supprimé la viande, et j'essaie de mieux connaître la provenance des produits que j'achète. D'acheter moins de produits solo avec emballage plastique (dont Monoprix a le monopole!): mais pour ça je suis encore très nulle, je fais beaucoup beaucoup de déchets. Quand j'achète pour moi seule, j'ai du mal à acheter en grande quantité (ce qui réduirait les déchets), d'autant que je ne cuisine pas. Et ça me navre chaque jour un peu plus.
Après de loooongues batailles et beaucoup beaucoup d'effort, je suis en train de supprimer les fast food (Mc Dooooo, tu vas me manquer!) (j'étais littéralement addict...) , et d'aller dans des restaurants avec peu de choix à la carte qui ne travaillent que des produits frais, voir bio, et qui ont une option végétarienne. Je trie évidemment mes déchets, c'est le minimum, et comme je n'ai pas le permis je ne me déplace qu'en transport en commun ou vélo, pour mes déplacement personnels. Mais je suis encore au niveau 1.



6/ Quelle serait ta prochaine étape ?

J'ai envie de faire des efforts sur ma consommation de vêtements, et chez qui je les achète. J'essaie de boycotter Zara, mais je peine encore. Pourtant je SAIS qu'ils sont en train de ravager des pays entiers en déversant leurs produits toxiques dans les sols et points d'eau, qu'ils exploitent leurs employés et mettent leur santé en danger en ne respectant pas les règles de sécurité de base, ET QU'EN PLUS ils pillent les contenus d'autres créateurs ou artistes: et ça en tant qu'artiste, ça me fait enrager.
H&M même combat, (une robe à 9 euros, c'est FORCÉMENT LOUCHE) mais je n'arrive encore pas à freiner correctement mes ardeurs d'acheteuse compulsive: les fringues, c'est ma seule addiction (après le mc do, donc).

J'essaie de minimiser : je fouille les friperies, vide-greniers, sites de vide dressing ou encore les boutiques Etsy, pour acheter plus rare, plus unique. Mais j'ai un vrai travail à faire sur mon lien aux vêtements, sur cette abondance écœurante de fringues dans laquelle je me noie complètement. De temps à autre, j'organise des vide dressing, j'apprends à jeter beaucoup, à donner aux assos type Foyer des Sans abris ou Emmaüs. J'achète aussi 80% de ma garde robe chez American Apparel, qui fabrique tous ses vêtements à Los Angeles, sans délocaliser donc (c'est peu, mais ça me rassure, dans un premier temps).

De manière générale, j'ai à apprendre à moins consommer, moins acheter: acheter mieux, et moins souvent. Chez moi l'acte d'achat s'est vite muté en symbole de liberté: je désire, donc je m'offre. Mais en fait, très vite je me sens étouffée par l'orgie d'objets, vêtements, chaussures qui s'amassent chez moi.
Je suis parvenue à calmer mes achats de chaussures: une à trois paires par an, pas plus (j'étais à huit il y a quelques années...)
Donc de plus en plus régulièrement, je tente une tornade: je prends chaque objet ou vêtement, et si d'emblée je ne ressens rien, si l'objet en question n'a pas été touché ou déplacé depuis trois ans: poubelle (ou carton de don).
Pour les belles pièces, je garde pour d'éventuels vide dressing ou ventes annexe. Mais jeter/donner est plus satisfaisant VITE. Il faut libérer de l'espace.
Là je vais déménager dans deux mois, ça va être l'occasion de faire le vide.



7/ Ce qui t'énerve le plus au quotidien ?

Le fait de voir que cette cause écolo, qui pourtant nous concerne TOUS  (y'a qu'une seule planète habitable pour le moment que je sache, donc il me semble quand même urgent de s'en soucier) est traité avec beaucoup de condescendance, et est quasiment absent du discours politique actuel, trop focalisé sur le burkini ou la loi du travail.
On va d'info alarmante en info alarmante (comme ce décompte annuel du moment ou l'on commence à puiser dans nos ressources, qui recule chaque année...), et pourtant rien n'est acté, rien n'est mis en lumière sérieusement;
C'est un discours bébé et naïf que je tiens là, mais justement: en novice de l'écologie, j'aimerais sentir que le pays, slash le monde en ont quelque chose à foutre.

Et après, JE m'énerve de faire l'autruche, parfois, moi aussi.


8/ Quelle est ta plus grosse honte ?

Ma plus grosse honte pourrait être ce moment l'année dernière où j'avais ultra envie d'un type de gâteau en particulier, et qu'une fois acheté, j'ai enlevé pas moins de TROIS COUCHES d'emballages avant de pouvoir le manger (les biscuits étaient dans un plastique, puis dans un carton, puis par 3 dans un autre plastique!!). Je me suis dit que c'était franchement une aberration. J'avais cédé au marketing un triste soir d'hiver glacial, et quand j'ai jeté tous les déchets de cette seule boîte, je me suis jurée de ne plus jamais céder.
Croisez les doigts pour moi cet hiver.

 

9/ Une habitude vraiment pas bien à nous avouer ?

Le bain.
Je ne sais pas vivre sans bain, dès qu'il fait moins de 20 degrés. Je reste trois heures dedans (mais j'ai acheté une baignoire en fonte, donc je n'aurai plus besoin de réchauffer l'eau plusieurs fois par heure!... hem...): j'y lis, j'y médite, j'y dors, je... non je vis littéralement dans mon bain l'hiver. Ça c'est le mal absolu, l'affreux privilège de pays riche. Et c'est ma maladie incurable... Je tente de me le garder pour des moments forts, déjà parce que je n'ai pas non plus trois heures à perdre par jour, je dois quand même bosser et vivre, et pour le limiter le plus possible. Mais je suis à mille lieues d'être capable de prendre une micro douche "responsable. 



10/ Une astuce à partager avec nos lecteurs ?  

Juste commencer par lire des articles à ce sujet! Ton article sur la viande par exemple m'a vraiment confortée dans mon choix de tenter de devenir végétarienne.
Il n'y a qu'en s'informant qu'on peut parvenir à améliorer, à ajuster notre comportement.
#phrasebateaudujourbonjour


Merci Maureen :)



vendredi 4 novembre 2016

pourquoi je ne vais (quasiment) plus au supermarché ?


Cela fait 2 ans maintenant que j'ai commencé à changer ma manière de consommer. En ce qui concerne l'alimentation, c'est au maximum bio, local et en vrac... et j'achète chez un petit commerçant de mon quartier.

La Vida Meva (Poblenou - Barcelona)


Pourquoi ?

  • pas de tentations. C'est vrai que les produits bio sont moins chers dans les grandes surfaces que dans les petits commerces, mais quand je cours acheter le lait moins cher à Auchan et qu'au final il y a aussi des Pez et du Toblerone dans mon caddie, je m'en sors pour plus cher ! (et c'est moins sain). Chez mon petit commerçant, je ne risque pas de craquer pour des Oreos. Pas besoin de résister à la tentation quand il n'y en a pas !
  • pas besoin de calendrier de fruits et légumes de saison quand le magasin fait dans le local (à quelques exceptions près, on sait bien que les bananes poussent pas en Europe). S'il n'y a pas de tomates c'est que ce n'est pas la saison. Et c'est encore plus la fête quand on retrouve un fruit ou un légume que l'on a pas pu manger pendant des mois ! 
  • pas d'étiquette à déchiffrer. E347 ou E156 ? Dans un magasin bio, que du naturel, pas de prise de tête ! 
  • des produits simples et basiques. Pas de chips goût mojito qu'on va trouver bizarres et oublier au fond du placard.
  • pas de marque. Les articles vendus dans ce genre de commerces ne sont pas produits par de grandes multinationales. On a pas aussi à se demander si c'est Monsanto ou pas Monsanto...
  • pas de promotion qui nous incite à acheter plus que ce que l'on a besoin.
  • je préfère donner mon argent à des entrepreneurs locaux qui vivent dans mon quartier plutôt qu'à une grosse entreprise. 
  • c'est plus rapide ! Le magasin est tellement petit, que j'ai vite fait le tour. En moins de 10 minutes, c'est réglé ! Alors qu'à Auchan, je tourne et déambule dans les rayons pendant longtemps, la fatigue me gagne... foutu pour foutu, et si on achetait du Toblerone ? 

Alors oui, il y a encore quelques articles que j'achète au supermarché comme le fromage, l'eau (hmmm oui je sais, c'est pas du tout écolo de boire l'eau en bouteille, mais ce sera peut être le sujet d'un article prochain), les bières, les chips, le dentifrice... mais ce sont toujours les mêmes choses que je prends alors c'est devenu automatique.

Pour le reste aussi, j'essaye d'acheter au maximum dans les petits commerces : les crayons à la papeterie, le fil et les aiguilles à la mercerie, les ampoules et les vis à la quincaillerie... plus la boutique est petite, moins il y a d'emballage.  

Coralie :)