lundi 29 juillet 2019

acheter ses vêtements d'occasion de manière rapide et efficace




Qui ne s'est jamais senti complètement submergé dans une friperie ? 
Y en a de partout, de toutes les couleurs, de toutes les tailles de tous les styles, des trucs moches, des trucs chouettes et d'autres trucs très très moches... on passe sans cesse de l'espoir à la déception, on essaye beaucoup de vêtements, on a chaud, c'est lourd, ça nous fatigue très vite, à tel point qu'on ressort lessivé, avec des tas de trucs bif bof... mais on se console en se disant que c'est pas grave, car c'est pas cher et c'est éthique. Euh... ouais, mais nous ce qu'on veut, c'est bien s'habiller et que ça nous prenne pas tout notre temps et notre énergie. C'est pas parce qu'on s'habille d'occasion que ça doit être plus compliqué et plus moche. 


Les friperies c'est écolo, on vous l'a assez rabâché sur Rocket Juice.
Mais ça reste un enfer, car c'est l'endroit où atterrissent tous les vêtements qui n'ont pas survécus au tri KonMari, ce sont souvent tous les mal-aimés des penderies alentours... c'est le bazar que les autres ne veulent plus voir, leur jean trop petit, leur robe démodée, leurs T-shirts déformés, leur erreurs d'achat...

Pendant longtemps, j'achetais d'occasion seulement mes vêtements fantaisies, les vintage, les colorés, pailletés, les trucs cheap... Je continuais d'acheter mes basiques dans le commerce traditionnel sous prétexte que ça n'existait pas en friperie. Mais je me trompais car il y a aussi des petites perles et de quoi s'habiller des pieds à la tête, chic, éthique et pas cher ! Alors pour m'habiller d'occasion de manière efficace et rapide, j'ai quelques astuces :



  1. On va à la friperie pour acheter quelque chose de précis. Et si on arrêtait de faire du shopping pour se remonter le moral ? C'est pas mieux d'aller à la friperie que d'aller au centre commercial (c'est mieux pour la planète, mais pas pour notre moral, ni pour notre porte-monnaie).

  2. Faire une liste. Les vêtements c'est comme la nourriture, y a le vital (un pantalon par exemple) et les petits plaisirs (oui, toi le top à paillettes), alors comme pour aller faire ses courses, on fait une liste. Et ma liste de courses de vêtements commence toujours par le plus urgent jusqu'au plus funky.


     







  3.  Aller directement dans le rayon du vêtement recherché. Quand on entre dans une friperie, on est très facilement attiré par ce qui brille et les couleurs et c'est tellement pas cher, qu'on se dit pourquoi pas, on peut se le permettre non ? C'est à ce moment là qu'il faut rester concentré sur notre mission : on a besoin d'un jean, allons dans le rayon des jeans. On regardera les jolies robes à fleurs après. 

  4. Laisser sur le portant tout ce que vous êtes sûrs de ne pas porter. Si un détail ne vous plaît pas sur le vêtement sur cintre, il y a peu de chance que ça vous plaise à l'essayage, alors on perd pas son temps et son énergie à l'essayer.

  5. Aux tailles, on ne se fie pas. Selon les marques et les coupes, c'est plus ou moins large, sans parler des différents systèmes de tailles et les jeans en tailles américaines. Bref, moi je cherche ma taille, mais si un vêtement correspond à ma recherche dans la taille au dessus ou au dessous, j'hésite pas à essayer, on sait jamais... 

  6. On regarde les étiquettes. J'ai appris l'année dernière que les tissus synthétiques rejetaient des microfibres de plastique à chaque lavage, microfibres qui n'étaient pas filtrées et qui finissaient dans les océans. Moi qui achetait d'occasion, sans vraiment regarder les matières, ni les marques, ça a été la douche froide ! Depuis, je regarde les étiquettes (quand il y en a encore), avant d'essayer et j'évite les matières synthétiques.


    Moi qui découvre qu'il ne suffit pas d'acheter d'occasion pour "bien faire"

  7. A l'essayage ! Non, toujours pas de détour au rayon des petites robes d'été, les bras chargés de vêtements à essayer, on file en cabine. Là, on prend son temps comme dans un magasin normal, on bouge, on s'assied, on met les mains dans les poches... et aussi on en profite pour regarder le vêtement en détail, on vérifie les coutures, qu'il n'y ait pas un petit trou qui pourrait s'agrandir. 

  8. Quand y a un doute, y a plus de doute ! En friperie c'est vraiment pas cher, et parfois l'angoisse de manquer la bonne affaire l'emporte sur la raison. Mais rappelons-nous pourquoi nous sommes venus : trouver un vêtement qui nous plaît à 100%. J'ai tendance à être de plus en plus exigeante, donc je sais que si un détail me dérange aujourd'hui, je suis sûre que ce sera pire demain. Donc si j'ai un doute, je repose l'article. 

  9. Savoir s'arrêter. Parfois, on est chanceux, parfois non ! Il n'y a pas de mal à ressortir les mains vides d'un magasin si on a pas trouvé son bonheur. On reviendra un autre jour, quand d'autres vêtements seront rentrés, ou bien on va tenter notre chance dans une autre boutique du quartier. Mais si on commence à sentir la fatigue venir, à avoir mal aux pieds, c'est là qu'il faut savoir dire stop. C'est quand on est fatigué qu'on achète n'importe quoi.

Bien sûr, j'ai la chance d'habiter dans une grande ville où il y a beaucoup de friperies et je fais une taille 40, donc je n'ai pas de problème pour trouver ma taille. Alors j'essaye d'appliquer ces quelques astuces quand j'achète mes vêtements de seconde main, même si je ne suis pas parfaite et que parfois ça dérape (coucou toi, le jegging léopard !), mais pas de regret, ça ajoute aussi un peu de fantaisie dans ma garde-robe. L'important, c'est surtout de savoir que je peux trouver des basiques d'occasion de bonne qualité, car dans une friperie il y a de tout, de la mauvaise qualité et de la bonne. Et quand je trouve le jean parfait à 5€,  je me dis que j'ai bien fait de persévérer. 



Coralie :)



samedi 20 juillet 2019

Ras le bol du TOUT fait-maison





"Je ne vous jette pas la pierre, Pierre"



Un article un peu compliqué aujourd'hui car en ce moment je me remets pas mal en question dans ma démarche écologique. Je ne veux jeter la pierre à personne, c’est juste une réflexion (encore en cours) sur les actions individuelles et l’injonction actuelle sur le tout “fait-maison” qui me pèse beaucoup. Je ne veux plus subir ce poids et je ne veux plus l’imposer aux autres…


Mais d’où vient cet engouement pour le tout “fait-maison” ?

Aujourd'hui, on nous dit qu'il y a des sulfates dans les shampooings, des additifs dans les gâteaux, des perturbateurs endocriniens dans les cosmétiques, du formaldéhyde dans nos meubles … on sait pas trop ce que ça veut dire, mais on sait qu’on en veut pas.
Heureusement internet est là pour nous proposer une alternative : le Do It Yourself ! En français : fais-le toi-même. Avec des produits sains, locaux, bio, simples et éthiques comme on aime bien.

Et c’est génial d’avoir une alternative pour chaque produit “cracra” : du vinaigre blanc pour désinfecter les surfaces, du savon de Marseille à la place du liquide vaisselle, de l’huile végétale en guise de crème de jour… et des tutos à gogo pour pouvoir faire à peu près tout. Et moi j’adore ça, car je me sens libre, libre de me passer de produits polluants, de ne plus financer les entreprises qui exploitent des ouvriers à l’autre bout du monde, de ne plus empoisonner, ni ma famille, ni la planète… tout en me passant d’emballages plastiques et en faisant des économies !

Et il y a aussi un autre mouvement qui prend de l’ampleur : la slow life. Travailler moins, vivre plus. Moins d’heures passées derrière son ordinateur mais plus de temps pour cuisiner, jouer avec ses enfants, s’occuper de son jardin... On gagne moins d’argent, mais au final on en dépense moins car on vit plus simplement, on achète d’occasion et on fabrique beaucoup de choses soi-même.


Travailler moins + loisirs créatifs = sauver la planète ?

Comme je suis quelqu’un de très manuelle, j’ai foncé tête baissée. J’adore coudre, tricoter, bricoler… alors pour sauver le monde, je me suis mise à tout faire moi-même : ma lessive, mes vêtements, mes propres yaourts, mes pulls, mes meubles, mes culottes, mon potager... j’ai même été jusqu'à construire un lit pour mon fils ! Pour résumer : s'il existe un tuto sur internet, il y a 99% de chance que je le tente ! Et à chaque fois, grosse fierté “c’est moi qui l’ai fait”.





Quand la passion se transforme en pression...

Mais petit à petit, mon objectif de limiter mon impact sur la planète s'est transformé en course à trouver une recette maison ou un tuto pour chaque objet/produit de la maison. 

Ce n’étaient plus des envies créatives mais des obligations, je passais presque toutes mes soirées et mes week-ends à coudre, je faisais des listes, je les rangeais par ordre de priorité… cela m’obsédait, ça prenait le pas sur mon travail et sur ma vie de famille (j’étais bien loin de mon idéal de slow life). Beaucoup de stress pour un résultat pas terrible… #grossedéception

Alors un jour, j'en ai eu ras le bol et je suis allée au magasin bio : j’ai acheté de la lessive… emballée dans du plastique ! oh shocking !
A ce moment là, j’ai à la fois kiffé mais j’ai aussi culpabilisé, je l’ai un peu vécu comme un retour en arrière.


Le zéro-déchet n’était-il qu’une mode pour moi ? Ne suis-je qu’une bobo citadine qui suit les tendances pour flatter son ego ? Est-ce que c'est là que je m'arrête sur le chemin ? Le chemin pour aller où ? Est-ce que l'idéal du parfait écolo c'est de s'installer dans le Limousin, faire pousser sa nourriture et vivre hors du système ?


Dans ma tête, c’est encore en réflexion, d’ailleurs écrire cet article m’aide à démêler le bazar.

Plus j'y pense et plus je me dis que cette tendance du tout fait-maison n'est pas souhaitable à grande échelle. Si on généralise le DIY à tous les domaines c'est pas "fais-le toi-même", mais "chacun pour sa gueule". On n'a pas tous les moyens pour se lancer dans le fait-maison, certains sont malades, d'autres ont des enfants en bas âges ou des boulots qui leur prennent toute leur énergie.


D'ailleurs même, je me dis que personne ne vit complètement hors du système, les groupes Facebook, les blogs, c'est un condensé de plein de solutions, mais ce sont les solutions de millions de personnes. C'est juste qu'à force de traîner sur le net et de voir tout ce qui est possible de faire, j'ai toujours l'impression de ne pas faire assez... 


Mais aujourd'hui, j'en ai marre que mon ego qui adore dire "c'est moi qui l'ai fait" prenne le dessus sur le bon sens. Je vais donc ici énumérer les raisons (ou les excuses, à vous de voir) qui me poussent à acheter plutôt qu’à faire les choses moi-même :


Le temps : pour fabriquer son propre pain, sa propre lessive, ses propres yaourts, ses propres vêtements… et ben ça prend du temps ! La slow life nous promet de travailler moins pour profiter de la vie. Sauf que pour moi "profiter de la vie" ça m'évoque plus : me promener, regarder des séries netflix, boire des coups avec mes copains… mais pas fabriquer ma lessive, passer des heures sur le net à trouver la meilleure recette, me prendre la tête sur le oui ou non de la glycérine, huile de palme vs huile d'olive… je donne l'exemple de la lessive mais j'aurais pu aussi l'appliquer à la couture. C'est pas parce que j'aime coudre que je dois TOUT coudre !


La qualité : comme dirait mon comptable "chacun son métier". Je suis illustratrice, j'ai étudié dans une école d'art pendant 4 ans, je dessine tous les jours depuis 15 ans, je suis douée pour ça, c'est mon métier. Et ça, ça vaut pour tous les métiers. On ne peut pas être doué dans une activité après avoir regardé 3 tutos sur YouTube, on peut faire quelque chose de correct pour soi, mais ce se sera jamais la qualité d'un professionnel (qui lui, en fait profiter les autres). Il y a des gens dont c'est le métier de faire des cosmétiques, du pain, des produits ménagers, ils ont fait des études et ont des années d'expériences, ils savent faire un produit de qualité et ils connaissent toutes les normes d'hygiène et de sécurité. Je préfère donner mon argent à une entreprise éthique qui fabrique un vrai produit de qualité plutôt que de le faire moi-même, perdre beaucoup de temps, d'énergie, prendre le risque d'abîmer ma machine à laver, ma peau ou mes dents…


Le matériel et les matériaux : pour fabriquer un produit, il faut du matériel et des matières premières. Par exemple, pour faire un gâteau, on a besoin d’ingrédients et un four. Des choses simples et facilement trouvables. Mais pour d’autres choses c’est plus compliqué : pour faire un vêtement, il faut du tissu, du fil et une machine à coudre. Mais si on veut aller plus loin (comme moi), la surjeteuse pour le jersey c’est le top ! Mais est-ce vraiment écolo et durable d’équiper chaque foyer de matériel digne d’un professionnel pour subvenir aux besoins de quelques personnes ? Plus j’y pense et plus je me dis que c’est plus durable qu’une entreprise investisse dans du bon matériel pour faire des bons produits et les vendre, plutôt que chacun s’équipe et fabrique pour soi-même.


... et l’argent dans tout ça ?
faire soi-même prend du temps mais permet aussi d'économiser de l’argent. Je dois avouer que je peux me permettre d’acheter ma lessive bio en vrac plutôt que de la faire moi-même. Mais je me rends aussi compte que pour beaucoup le DIY est la seule alternative abordable pour consommer de manière responsable.


Et maintenant ?
Il n’y a pas que deux options : produits de merde du supermarché ou le sacro-saint “fait-maison”. Pourtant, il y a pléthore d'options comme la seconde-main, le bio, le vrac, l’entraide entre amis... à chacun de trouver les solutions qui conviennent le mieux à sa situation familiale, son porte-monnaie et son style de vie. Et quand bien même, si on achète encore des “produits cracras” parce qu’on a pas encore trouver l’alternative qui nous convient, c’est pas grave !

Je ne dis pas non plus qu'il ne faut rien faire soi-même. Je ne regrette en rien d'avoir tester des trucs, il y a eu des échecs et des réussites. Perso, je suis très satisfaite de certaines recettes maisons qui sont faciles à faire (déodorant, yaourts…) mais c’est décidé je ne veux plus m’obstiner après des échecs, sous prétexte que d’autres y arrivent. Je trouve ça génial que le net regorge de milliers d'alternatives, mais pour moi à partir d'aujourd'hui le DIY c’est si je veux quand je veux. 

Je veux garder mon énergie et mon temps à améliorer ce que je sais déjà et à en faire profiter les autres. Et si au lieu de partager ses recettes, on partageait tout simplement le résultat ? Et pour ce que je ne veux/peux pas fabriquer, je me tournerais vers des entreprises responsables et la seconde-main. Un professionnel qui propose des produits de qualité, locaux, bio, zéro-déchet, éthiques aura un bien meilleur impact sur la société à long terme qu'un amateur qui essaye juste de limiter son empreinte carbone à titre personnel.


Car on le sait que les efforts individuels ne sont pas suffisants pour inverser le changement climatique, alors plutôt que de la jouer "chacun pour soi" faisons-le plutôt tous ensemble.




Coralie :)



lundi 15 juillet 2019

les gestes qui sauvent #2





Aujourd'hui, on apprend les petits gestes de l'internet qui sauvent la planète !  


changer de moteur de recherches : en deux clics, on sélectionne Ecosia ou Liloo au lieu de caca Google. L'argent généré par nos recherches finance des projets sociaux et environnementaux comme la plantation d'arbres pour Ecosia. Je me sers énormément des moteurs de recherches pour me documenter dans mon métier d'illustratrice, et je suis contente d'avoir déjà pu participer à la plantation de 14 arbres. Même si ça peut paraître dérisoire, multiplié par des milliers d'utilisateurs, cette démarche peut avoir un réel impact. Rappelons que les arbres absorbent le CO2 déjà émis tout en produisant de l'oxygène, c'est sacrément bien fichu quand même ces trucs en bois.

faire sa Marie Kondo de la vie virtuelle : nos vieux selfies ringards ou les statuts concons de nos débuts sur Facebook, on peut peut-être virer ! Idem pour nos vieux articles de blogs moches, nos vieux emails inutiles et les newsletters qu'on ne lira jamais (surtout si ça date de plusieurs années, c'est plus trop new). On peut aussi y réfléchir à deux fois avant de poster des fichiers sur internet : est-ce que la photo de ma plante grasse en train de crever mérite de rester dans les anales ? et les alléger au maximum : la photo du jour de l'an où Gérard était complètement déchiré mérite t-elle un format de 450 dpi ?

Les zones de stockage de fichiers ne sont pas virtuelles, elles grandissent de jour en jour pour que vous puissiez conserver vos photos et vos emails, vos articles de blogs et vos vidéos, occasionnant la déforestation et la destruction de nombreux habitats naturels.

se désabonner des newsletters qu'on ne lira jamais : on n'en lit jamais la moitié, certaines nous sont envoyées parce qu'un jour on a acheté une moulinette pour râper les carottes et qu'ils ont jugé bon de nous tenir informés du dernier modèle de râpes à crudités avec tiroir intégré en promotion à -15% sans nous demander notre avis. Osef et l'envoi automatique des newsletters génère énormément d'énergie. Il est pourtant très facile d'en faire l'économie en cliquant sur "se désabonner" en bas de mail. Et si on a la méga flemme de le faire, l'application Cleanfox le fait même pour nous : https://beta.cleanfox.io/fr On peut aussi agir en amont en refusant de donner notre adresse mail aux boutiques qui nous enregistrent dans leur fichier clients ou en vérifiant sur les sites d'achats en ligne ou de pétitions si la case "recevoir la newsletter" est bien décochée.

éviter l'envoi de pièces jointes trop lourdes : ça génère une énergie de maboule, préférez les sites de téléchargement pour envoyer vos gros dossiers type Wetransfer ou Mailbigfile. Vous pouvez aussi déposer vos dossiers sur des sites de partage comme Dropbox.

boycotter Amazon : gros scoop, Amazon est le géant de la surexploitation, il tue purement et simplement les petits commerces, maltraite ses salariés et détruit ses invendus, engendrant par l'occasion une pollution et un gâchis monstres.

Pour les livres, je ne saurais que trop vous conseiller chez-mon-libraire.fr ou placedeslibraries.com et pour le matériel reconditionné, https://www.backmarket.fr

limiter les vidéos à la demande et les objets connectés : et oui plus on utilise la bande passante d'internet plus ça émet des gazs à effets de serre, alors quand on peut s'en passer on dit non, non à la montre connectée, non au frigo connecté (pourtant tellement indispensable) et on limite le binge watching sur Netflix (qui utilise à lui seul 13% de la bande passante). Un bon vieux dvd, finalement, c'est bien aussi ! Plus d'infos ICI.


Et pour lire ou relire l'article les gestes qui sauvent #1 cliquer !
Lire aussi : Bienvenue dans la matrice




Mélisande