Son chez-soi, son doux foyer, son antre, on aime s'y sentir bien...
Une poubelle pas sortie, le poisson cuit du midi, les chaussures dans l'entrée, la litière du chat :
les mauvaises odeurs ne participent pas au sentiment de bien-être recherché, on est bien d'accord...
On
a souvent recours à un "sent-bon" : encens, bougie, papier d'Arménie,
huiles essentielles ou pire encore ; le pschit d'air-pouic.
Ces petits gestes que l'on croit anodins sont en fait source de pollution de notre air intérieur.
Le
ministère de l'écologie, de la santé publique, ne cessent de se pencher
sur la question. Il s'agissait d'interdire certains produits à émissions nocives.
Benzène, formaldéhyde (encore lui), acétaldéhyde acroléine et autres
abominations seraient présents dans nos "sent-bon". Mais le marché de
ces vilains doit peser lourd, car point de véritable interdiction ni
étiquetage pour le moment, et nous achetons toujours plus de ces
poisons, +15% chaque année. Pourtant ils sont bel et bien responsables
de maladies respiratoires chroniques, un coût astronomique pour la santé
publique et un véritable cauchemar pour les malades.
Avez-vous
déjà vu cette étiquette??? En projet depuis 2013 dans un plan national
pour la qualité de l'air intérieur et pour pouvoir identifier les
produits à émissions nocives, on la trouve déjà sur les produits type
peinture murale, pas encore assez répandue, on attend avec impatience
son application sur les objets liés à la décoration, sur les bougies et
sur les meubles...
Or, toute combustion pollue.
Acheter une bougie Bio, en cire végétale avec une mèche en coton et
tout le tra la la, relâchera peut-être moins de composés organiques
volatils (COV), acroléine et formaldéhyde, mais un peu tout de même.
Oublions le bâtonnet d'encens diffusant plusieurs microgrammes de
benzène au mètre carré et qui voyageraient jusque dans les alvéoles de
vos bronches. Bannissez définitivement les aérosols. Quant au petit
papier rose que l'on brûle, se vantant être le plus sain, (aux dires des
analyses effectuées à la demande des fabricants, par des laboratoires
secrets et sans noms) même en faible quantité, il en dégage malgré
tout...
Pour
les huiles essentielles, attention, leur utilisation n'est pas sans
danger! Elles peuvent être allergisantes. Toutes ne sont pas adaptées
aux plus fragiles, enfants comme animaux, et ce ne sera jamais qu'un
cache misère pour les mauvaises odeurs.
Notre
allié reste l'air du dehors (pour peu qu'on ne vive pas au bord de la
nationale), aérer au moins dix minutes par jour, de préférence le matin.
Pour les mauvaises odeurs occasionnelles: reste à accepter que le caca
ça ne sent pas bon, mais c'est comme ça! Un bouquet de lavande séché,
des écorces de cannelle, des peaux d'agrumes, un spray maison à base de
vinaigre ou d'alcool, le net regorge d'astuces de grand-mères si vraiment vous ne pouvez vous passez d'un sent-bon.
Plus
vous supprimerez les recours aux artifices, meilleure sera la santé de
vos bronches et la qualité de votre air intérieur. Sans compter que vous
achèterez moins de produits inutiles. La low-conso, c'est toujours une
petite victoire; moins de sous pour les méchants c'est tout bénéf pour
votre karma, votre porte-monnaie et surtout votre santé.
Sources // UFC que choisir, Allodocteurs, et la plus récente sur le site du sénat
Aurélie, LaVilaine!
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