dimanche 15 août 2021

shopper chic et choc




 

Hello les internautes,

 

Et non, ce blog n'est pas encore mort ! J'admets toutefois qu'il est carrément dans le coma car le quotidien, le boulot, le découragement parfois, l'impression d'avoir déjà tout dit surtout, nous ont un peu détournées de notre petit jus de roquette. D'autres sont autrement plus efficace sur la toile pour défendre une consommation éthique et raisonnable. Je pense à la si drôle Girl Go Green, la très impliquée Lilyfairly ou la globe-trotteuse Iznowgood.

Mais lundi, le rapport du GIEC, les inquiétudes renouvelées, toussa toussa, m'ont donné envie de revenir ici défendre un mode de vie plus juste et terminer un article commencé il y a presque un an. Aussi, aujourd'hui, je souhaitais partager avec vous le fruit de mes recherches sur Instagram pour se vêtir éthique et joli. Oui c'est important, car s'habiller permet de s'exprimer et de s'amuser (en plus de ne pas avoir à sortir à poil). Un plaisir à condition de ne pas financer la fast fashion et le made in China (pour rappel, l'industrie du textile est l'une des plus polluantes). Ma sélection demande donc un petit budget, en tout cas assurément plus conséquent que celui de Primark. Mais n'oublions pas que la qualité doit primer sur la quantité. Pour un budget équivalent, mieux vaut acheter moins mais mieux (et bien sûr, la seconde main, dont il sera aussi question, est toujours secourable pour les finances ric-rac et/ou pour celles et ceux qui préfèrent ne rien acheter de neuf, du tout).

 

 

Chaussettes et sous-vêtements 

Commençons par les chaussettes. Avant je les achetais au Monop, mais même en faisant attention à leur composition et leur lieu de fabrication, il m'était difficile de trouver des modèles jolis, écolos et durables. Celles qui avaient répondu à la plupart de mes exigences ont toutes été trouées en peu de temps. Rentabilité zéro. Puis j'ai découvert la boutique en ligne Chaussettes Orphelines. Le choix des modèles est un peu restreint mais elles sont solides et surtout fabriquées en France uniquement à base de chaussettes recyclées. Plutôt cool, non ? 

Ensuite, on passe aux sous-vêtements. Parce que c'est important de rester bien culottées, Olly Lingerie est une très bonne référence pour moi. Leurs modèles de culottes et soutiens-gorges aussi canons que confortables sont fabriqués en Europe à partir de coton bio. Le site We Are Jolies propose aussi une belle sélection éthique et bio, aussi bien de culottes que de chaussettes, mais je n'ai pas encore eu l'occasion de les tester. Certains modèles de sous-vêtements sont menstruels, c'est un bon point ! On peut même en trouver au Monop. Tout est fabriqué au Portugal dans une usine familiale.

Pour vous messieurs, Le Slip Français c'est du haut de gamme de confort ciselé dans du coton bio et fabriqué en France. La marque a plusieurs points de vente sur toute la France et propose également des vêtements.

Pour ce qui est du maillot de bain, eh bien figurez-vous que j'en ai un que j'avais acheté il y a 6 ans au Monop (je plaide coupable, j'y allais très souvent à une époque) qui vieilli plutôt bien. Mais j'ai eu envie d'en avoir un menstruel et, grâce à Girl Go Green, j'ai découvert les Petites Culottées qui propose des culottes en coton bio et des maillots fabriqués en Normandie à base de filets de pêche recyclés. Le site propose peu de modèles et de coloris, mais le noir épuré reste un excellent basic, donc pour moi ce n'est pas un souci.

 


 

Seconde main

D'ailleurs, pour ne rien produire de nouveau, je me tourne énormément vers la seconde main pour tout le reste (je n'ose pas trop mettre mes fesses dans un sous-vêtement déjà porté, j'avoue).

Mon adresse favorite c'est Friperie Look Vintage car il existe aussi bien une boutique sur Lyon que sur le net. Celle-ci répertorie parfaitement les vêtements par taille et il y a peu de chance de se tromper. La sélection est soignée et les vêtements lavés et chouchoutés. Il y a un également du choix pour les hommes et depuis peu pour les enfants.

J'aime aussi beaucoup Baraque à Fripes, qui propose toutes les semaines sur son Instagram une sélection à thème. C'est frais et coloré ! 

Et puis, forcément, quand on aime chiner, il y a les incontournables Emmaüs et Bric à Brac (sur Lyon).



 
J'utilise aussi beaucoup Vinted pour renouveler la garde robe de ma fille (je revends ce qui ne lui va plus, ce qui me permet de racheter directement sur le site). By Bambou est aussi un très bonne boutique en ligne pour trouver des pépites de seconde main pour les enfants. On peut y aller les yeux fermés, tout est contrôlé.

L'inconvénient de la seconde main, c'est l'occasion. Parfois on n'a besoin de rien, mais on saisit l'occasion de la pépite au vol car telle une petite étoile filante dans le ciel de la toile, on sait qu'on ne la reverra pas ailleurs. Alors on se laisse d'autant plus tenter que c'est de la seconde main et que ça ne fait de mal à personne ! Oui, mais on risque alors d'entrer dans un petit cercle vicieux d'achats compulsifs. Avant d'acheter quoique ce soit, il faut toujours se demander si on en a vraiment besoin. Vous en avez sûrement déjà entendu parler, il s'agit de la méthode BISOU : 5 questions à se poser avant d'acheter :

 

B comme besoin : pourquoi dois-je acheter ce produit ?

I comme Immédiat  : en ai-je vraiment besoin là tout de suite ? 

S comme Semblable : est-ce que je possède déjà un produit identique à celui-ci ? 

O comme Origine : comment a t'il été fabriqué ?

U comme Utile : vais-je trouver une réelle utilité à ce produit ?

 

 

Neuf

Si on préfère du neuf, j'adore une à deux fois par an m'offrir une pièce de chez Nalex Things, qui fabrique elle-même chaque pièce dans des matières Oeko-Tex. Les designs sont modernes et basiques à la fois, les hauts oversize se twistent à merveille d'un jean slim taille haute ou d'une mini-jupe et les robes et combinaisons marient avec bonheur confort et style. Ding Dong ! (qui reconnaîtra la référence?)


 

Katia Sanchez pour la maille est une autre valeur sûre, car la production est contrôlée et raisonnée. Tout est produit, contrôlé et fabriqué en Europe dans des ateliers à taille humaine. Comme pour Nalexthings, les vêtements sont fait à la commande pour éviter le surplus. Les coupes et les couleurs sont comme des petits bonbons qui crépitent. De quoi chasser les idées noires d'un hiver tout gris. Ici on est sur un plus gros budget, mais attention, ce sont des pulls en laine que vous garderez toute la vie !

 


 

Make my Lemonade se met au vert également avec une production limitée, des matières bio et une fabrication européenne, voire française. La marque défend une mode vitaminée pour toutes les morphologies et ça c'est yes !



 

Ce sont mes marques chouchous et je les trouve pour la plupart sur internet (même si il y a possibilité de trouver des points de vente), mais je me rends bien compte que d'acheter par correspondance n'est pas non plus la solution la plus écofriendly qui soit. Il y a l'emballage et le transport. Alors comme pour tout, eh bien je limite autant que possible. J'évite les craquages et je profite à fond des pièces que j'ai déjà. Cet été, j'ai énormément recyclé des vêtements que j'avais depuis des années en testant de nouvelles associations, ça fait du bien de créer des tenues avec rien et de redécouvrir des pièces oubliées !

Et vous, quelles sont vos marques fétiches et votre mode de consommation ? Plutôt 2nde main ou marques éthiques ? Ou bien au contraire, vous avez encore du mal à vous passer de la fast fashion ?



Mélisande

mardi 7 janvier 2020

stop au plastique !!!


Et si en 2020 
on arrêtait enfin tous le plastique ?



Poster que j'ai réalisé pour le magazine Images Doc et que vous pouvez télécharger 
ICI

Bonne année 2020 à tous !

Isacile

lundi 6 janvier 2020

2020


Une année 2020 remplie de bons moments comme autant de confettis !


Mes bonnes résolutions pour cette nouvelle année n'en sont pas vraiment, je vais rester fidèle à mes renoncements : ne plus prendre l'avion, ne plus acheter de vêtements synthétiques ni fabriqués à l'autre bout du monde, ne plus acheter d'objets inutiles, limiter le plastique et la viande, faire toujours plus moi-même, militer encore et toujours. Baisser les bras jamais. 

Ici on ne compte pas se laisser avaler toutes crûes par le capitalisme ni l'idiotie ordurière de nos gouvernements, ça non ! Come on dans la grande machine de la révolution écologique ! Je vous souhaite de ne jamais renoncer et de garder toujours le poing levé ! Bonne année les amis ! 


Mélisande

 

jeudi 19 septembre 2019

rockestionnaire #10



Pour la rentrée (hum hum, oui bon, on n'est pas très en avance), un nouveau rockestionnaire, avec Aurélie, alias Liliepapiersciseaux, créatrice d'objets papier lyonnaise :



1/ Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Aurélie, j’ai 37 ans, j’habite dans la région lyonnaise. Je suis illustratrice et créatrice d’objets en papier. Je suis aussi maman d’une petite fille de 4 ans.


2/ Te sens-tu l'âme écolo ?

Je ne me suis pas toujours sentie aussi investie mais, oui, aujourd’hui plus que jamais. J’essaye de penser l’écologie dans mon quotidien et de montrer un maximum l’exemple à ma fille (^^).


3/ Dans l'éducation que tu as reçue, y avait-il une conscience écolo ?

J’ai grandi dans la campagne bretonne et on n’était pas les rois de l’écologie par là-bas (agriculture intensive, pesticides, algues vertes etc!) mais aussi loin que je m’en souvienne, mes parents m’ont toujours sensibilisé à la nature. Ils m’ont appris à observer les saisons, les oiseaux, les petites bêtes. Ma mère, en me racontant des histoires et légendes, a cultivé chez moi des croyances en l’âme de chaque être vivant, en le pouvoir de la nature, et l’importance de l’équilibre, du respect de l’environnement. En plus, j’ai eu la chance d’avoir une maîtresse de CP-CE1, qui était une fan du magazine La Hulotte et qui consacrait une grande partie de son programme aux sorties nature et à l’écologie.

Finalement, ces graines n’ont germé que 30 ans plus tard chez moi : les valeurs se transmettent tout jeune !


4/ Si tu en as eu un, quel a été ton déclic ? Une rencontre, un reportage, un livre ? 

La naissance de ma fille a été un premier déclic : j’ai commencé à m’intéresser aux compositions des produits cosmétiques, à acheter des produits bio pour cuisiner pour elle et peu à peu, j’ai remis en question notre régime à nous aussi.

Puis, j’ai eu une deuxième prise de conscience au moment des dernières élections présidentielles. C’était la première fois que je ne me sentais pas représentée. J’ai alors réalisé que mon pouvoir en tant que citoyenne c’était de m’exprimer à travers ce que je consomme ou ce que je ne consomme pas. 

Je pourrais aussi citer le film Demain et le petit livre La famille (presque) zéro déchet qui m’ont confortée dans mes choix et ont aidé à organiser ma pensée et mes actions.


5/ Quelles sont tes bonnes habitudes ?

- le marché local chaque semaine avec mes sacs à vrac et mes boites à œufs
- notre compost qui nous donne de beaux légumes en été, les vêtements de seconde main (merci belle-maman!)
- le trio choc pour l’entretien de la maison : vinaigre blanc, bicarbonate de soude et citron. 
- les pains de savon : j’en suis fan et j’adore en tester de nouveaux ! Pour les lyonnais, je craque pour les savons artisanaux de Carnet de savons (odeurs merveilleuses et douceur assurée). Sinon dans ma campagne du parc du Pilat j’ai aussi mon fournisseur officiel La savonnerie du Pilat de Pélussin, géniale !


6/ Quelle serait ta prochaine étape ?

Cet été on a fait une réunion au sommet avec mon conjoint pour se faire un plan d’attaque 2019-2020 ! Un défi par mois...

Première étape : les emballages à la source. Désormais, nous essayerons d’éviter les emballages (surtout plastique) et privilégierons le vrac. 

On a décidé d’être de plus en plus végétariens : fini le foi gras à Noël, l’agneau, le veau. On l’a officialisé entre nous et dans la famille.

On s’est aussi renseigné sur la ressourcerie la plus proche pour réparer ou donner nos vieux appareils.

Et puis il faut qu’on investisse dans un récupérateur d’eau pour le jardin. 
On a du boulot !!

D’autre part, perso, j’ai essayé la cup menstruelle mais je n’ai pas été complètement satisfaite alors ma prochaine mission : tester la culotte menstruelle !


7/ Ce qui t'énerve le plus au quotidien ?

Notre inertie et celle de nos gouvernements face à l’urgence.


8/ Quelle est ta plus grosse honte ?

Le chocolat avec tous ses défauts (gourmands comme écologiques) et dont je ne peux pas (encore ?!) me passer. Les chaussures aussi : un vrai casse-tête !


9/ Une habitude vraiment pas bien à nous avouer ?

Je n’ai toujours pas passé le cap pour la lessive. C’est super dur quand on est habitué à une odeur. La plupart des lessives « naturelles » ne laissent pas d’odeur et j’avoue que c’est mon petit plaisir le parfum «fraîcheur linge propre ».

Et puis il y a l’avion... Je n’ai pas trouvé de meilleure alternative au niveau rapidité/prix pour retourner dans ma région natale.


10/ Une astuce à partager avec nos lecteurs ?

Un truc rigolo à faire pousser si vous avez un jardin c’est le loofah. Cela se présente comme une grosse courgette longue qui, grâce à sa fibre exfoliante (une fois séchée et coupée en tranches) fait de supers éponges naturelles pour l’entretien de la maison ou les soins du visage. 
On a testé et, même si ça pousse plutôt dans les pays exotiques, et bien avec le réchauffement climatique (!!), on en a récoltés chez nous !


Merci Aurélie !



lundi 12 août 2019

allergie et zéro-déchet




Mon fils est allergique à la cacahuète et quand j'en parle aux gens, en général j'ai cette réaction : Oh, la galère ! Tu dois passer ton temps à lire toutes les étiquettes, car ils en mettent partout !“
Ben en fait, non.

Achetant la majorité de mes aliments en vrac, par la force des choses, je n'achète que des produits bruts : farine, œufs, sucre,  fruits, riz, pâtes, légumes… à moins d'acheter des cacahuètes, mon fils ne risque rien.

Pas de gâteaux du commerce ou très rarement (à ce moment là, je regarde l'étiquette et je choisis ceux où il y a le moins d'additifs), pas de glaces non plus, pas de desserts lactés…

En général, le dessert c'est un fruit ou un yaourt maison avec de la confiture ou du miel. Pour le goûter, du pain avec de la confiture ou du chocolat. 

Oui, mais mes enfants quand je leur propose ça, ils refusent…“

Alors oui, c'est sûr que s'il y a le choix entre du pain à la confiture et des supercroustis au mutela, mon fils choisira les supercroustis (moi aussi d'ailleurs). Mais quand il n’y a pas le choix, et qu'il a faim, il est très content de manger sa tartine.

Bien sûr, le changement ne s'est pas fait en un jour, les Flanby sont restés encore très longtemps dans le caddie. Il y a eu une phase de transition, où j'étais en mode super-maman à vouloir reproduire les produits du commerce. Mais petit à petit, j'ai laissé tomber et mon fils s'est habitué à manger des choses simples.

Je précise aussi que le passage au zéro-déchet ne s’est pas fait à cause de son allergie alimentaire, on voulait avant tout réduire nos déchets et on s'est rendu compte que finalement ce mode de consommation nous simplifie beaucoup la vie.

Mon fils n'est pas non plus complètement frustré car il nous arrive régulièrement d'acheter un goûter à la boulangerie, une glace chez le glacier. Il peut choisir le soda qu'il veut lorsque l'on va au resto, et goûter à tout ce qu'il veut chez la famille et les amis qui ne sont pas dans la démarche zéro-déchet... et c'est en général à ce moment que je me rappelle soudainement qu'il est allergique à la cacahuète et que je scrute en catastrophe toutes les étiquettes !


Coralie :)


vendredi 9 août 2019

solastoquoi ?


© Isacile


Avez-vous déjà ressenti une profonde angoisse à l'idée que le monde tel qu'on le connaît ne sera peut-être bientôt plus ? Vous endormez-vous parfois avec la peur sourde que vos enfants puissent ne pas avoir d'avenir ? Et bien vous êtes atteints de solastologie, aussi appelé éco-anxiété.

Depuis quelques années, les appels des scientifiques, plus nombreux, plus pressants, plus alarmants, tendent à nous ôter le filtre rose que le confort de notre société nous a doucement glissé devant les yeux. Pour moi, comme pour la plupart des femmes, c'est en devenant maman que ma vision du monde a commencé à changer. J'ai bouleversé mes habitudes en prenant conscience que j'avais entre les mains la santé et l'avenir de mon enfant. J'ai découvert le zéro-déchet grâce à Coralie, puis le documentaire Cowspiracy nous a convaincus de ne plus manger de viande. Chaque nouvelle étape me réconforte : je contribue à changer les choses. 

Plus de produits chimiques, le moins de plastique possible, plus de repas tout prêt, plus de viande, du local et du vrac, du seconde main, des achats raisonnés, du coton bio, plus de polyester, plus d'avion, pas de second enfant non plus.  

Il n'y a pas de petits gestes si l'on est 7 milliards à les faire, mais force est de constater que les dirigeants se curent le nez de nos envies de sauver le monde. Alors, s'insinue doucement l'idée que l'humanité court à sa perte. Que l'Homme, en moins de quelques minutes sur Terre à l'échelle de son histoire, a anéanti son habitat. Qu'il est train d'engendrer monstrueusement la 6ème extinction de masse et qu'il peut en faire partie. En prendre conscience est terriblement effrayant, surtout quand on a un enfant. Demain est devenu une grande inconnue et quand ma fille imagine son futur, mon cœur se serre de penser qu'elle n'aura pas celui que nous avons eu la chance d'avoir.

L’éco-anxiété, comme toutes formes d’angoisses, a différents degrés : la petite baisse de moral passagère, les insomnies et la dépression. Pour ma part, je dirais que j'ai la solastologie en dents de scie. Et parce que cette idée que le monde tel qu'on le connaît touche à sa fin pourrait être insupportable, je veux croire qu'il peut renaître sous une forme meilleure. Je veux croire qu'il ne faut surtout pas baisser les bras et au contraire se battre comme jamais.

Les politiques continuent de prôner un mode de vie obsolète, aveuglés par leur profit, leur grand âge souvent, leur idiotie toujours. La plupart vivent encore dans les années 80. Bonjour les ringards. Il est hors de question que je les laisse détruire notre avenir. Je peux vous dire que je suis remontée à bloc ! Il ne sera pas dit que nous n'aurons rien tenter ! Continuons à boycotter les industriels les plus captieux, le capitalisme qui nous a fait croire que consommer c'était exister, les pesticides, les produits importés, le plastique, la viande rouge, continuons notre chemin en sensibilisant le maximum de personnes sur notre route. Révoltons-nous, manifestons, exprimons-nous, engageons-nous ! 


Il ne sera pas dit que nous n'aurons rien tenter !


Et puis, pour les plus angoissés d'entre-nous, j'ai envie de citer Ian Malcom : 

La vie trouve toujours un chemin.

https://ruinmyweek.com/wp-content/uploads/2016/07/free-animated-gifs-of-funny-movie-gifs-jurassic-park-grant-malcolm-chest-breathing.gif



Mélisande



lundi 29 juillet 2019

acheter ses vêtements d'occasion de manière rapide et efficace




Qui ne s'est jamais senti complètement submergé dans une friperie ? 
Y en a de partout, de toutes les couleurs, de toutes les tailles de tous les styles, des trucs moches, des trucs chouettes et d'autres trucs très très moches... on passe sans cesse de l'espoir à la déception, on essaye beaucoup de vêtements, on a chaud, c'est lourd, ça nous fatigue très vite, à tel point qu'on ressort lessivé, avec des tas de trucs bif bof... mais on se console en se disant que c'est pas grave, car c'est pas cher et c'est éthique. Euh... ouais, mais nous ce qu'on veut, c'est bien s'habiller et que ça nous prenne pas tout notre temps et notre énergie. C'est pas parce qu'on s'habille d'occasion que ça doit être plus compliqué et plus moche. 


Les friperies c'est écolo, on vous l'a assez rabâché sur Rocket Juice.
Mais ça reste un enfer, car c'est l'endroit où atterrissent tous les vêtements qui n'ont pas survécus au tri KonMari, ce sont souvent tous les mal-aimés des penderies alentours... c'est le bazar que les autres ne veulent plus voir, leur jean trop petit, leur robe démodée, leurs T-shirts déformés, leur erreurs d'achat...

Pendant longtemps, j'achetais d'occasion seulement mes vêtements fantaisies, les vintage, les colorés, pailletés, les trucs cheap... Je continuais d'acheter mes basiques dans le commerce traditionnel sous prétexte que ça n'existait pas en friperie. Mais je me trompais car il y a aussi des petites perles et de quoi s'habiller des pieds à la tête, chic, éthique et pas cher ! Alors pour m'habiller d'occasion de manière efficace et rapide, j'ai quelques astuces :



  1. On va à la friperie pour acheter quelque chose de précis. Et si on arrêtait de faire du shopping pour se remonter le moral ? C'est pas mieux d'aller à la friperie que d'aller au centre commercial (c'est mieux pour la planète, mais pas pour notre moral, ni pour notre porte-monnaie).

  2. Faire une liste. Les vêtements c'est comme la nourriture, y a le vital (un pantalon par exemple) et les petits plaisirs (oui, toi le top à paillettes), alors comme pour aller faire ses courses, on fait une liste. Et ma liste de courses de vêtements commence toujours par le plus urgent jusqu'au plus funky.


     







  3.  Aller directement dans le rayon du vêtement recherché. Quand on entre dans une friperie, on est très facilement attiré par ce qui brille et les couleurs et c'est tellement pas cher, qu'on se dit pourquoi pas, on peut se le permettre non ? C'est à ce moment là qu'il faut rester concentré sur notre mission : on a besoin d'un jean, allons dans le rayon des jeans. On regardera les jolies robes à fleurs après. 

  4. Laisser sur le portant tout ce que vous êtes sûrs de ne pas porter. Si un détail ne vous plaît pas sur le vêtement sur cintre, il y a peu de chance que ça vous plaise à l'essayage, alors on perd pas son temps et son énergie à l'essayer.

  5. Aux tailles, on ne se fie pas. Selon les marques et les coupes, c'est plus ou moins large, sans parler des différents systèmes de tailles et les jeans en tailles américaines. Bref, moi je cherche ma taille, mais si un vêtement correspond à ma recherche dans la taille au dessus ou au dessous, j'hésite pas à essayer, on sait jamais... 

  6. On regarde les étiquettes. J'ai appris l'année dernière que les tissus synthétiques rejetaient des microfibres de plastique à chaque lavage, microfibres qui n'étaient pas filtrées et qui finissaient dans les océans. Moi qui achetait d'occasion, sans vraiment regarder les matières, ni les marques, ça a été la douche froide ! Depuis, je regarde les étiquettes (quand il y en a encore), avant d'essayer et j'évite les matières synthétiques.


    Moi qui découvre qu'il ne suffit pas d'acheter d'occasion pour "bien faire"

  7. A l'essayage ! Non, toujours pas de détour au rayon des petites robes d'été, les bras chargés de vêtements à essayer, on file en cabine. Là, on prend son temps comme dans un magasin normal, on bouge, on s'assied, on met les mains dans les poches... et aussi on en profite pour regarder le vêtement en détail, on vérifie les coutures, qu'il n'y ait pas un petit trou qui pourrait s'agrandir. 

  8. Quand y a un doute, y a plus de doute ! En friperie c'est vraiment pas cher, et parfois l'angoisse de manquer la bonne affaire l'emporte sur la raison. Mais rappelons-nous pourquoi nous sommes venus : trouver un vêtement qui nous plaît à 100%. J'ai tendance à être de plus en plus exigeante, donc je sais que si un détail me dérange aujourd'hui, je suis sûre que ce sera pire demain. Donc si j'ai un doute, je repose l'article. 

  9. Savoir s'arrêter. Parfois, on est chanceux, parfois non ! Il n'y a pas de mal à ressortir les mains vides d'un magasin si on a pas trouvé son bonheur. On reviendra un autre jour, quand d'autres vêtements seront rentrés, ou bien on va tenter notre chance dans une autre boutique du quartier. Mais si on commence à sentir la fatigue venir, à avoir mal aux pieds, c'est là qu'il faut savoir dire stop. C'est quand on est fatigué qu'on achète n'importe quoi.

Bien sûr, j'ai la chance d'habiter dans une grande ville où il y a beaucoup de friperies et je fais une taille 40, donc je n'ai pas de problème pour trouver ma taille. Alors j'essaye d'appliquer ces quelques astuces quand j'achète mes vêtements de seconde main, même si je ne suis pas parfaite et que parfois ça dérape (coucou toi, le jegging léopard !), mais pas de regret, ça ajoute aussi un peu de fantaisie dans ma garde-robe. L'important, c'est surtout de savoir que je peux trouver des basiques d'occasion de bonne qualité, car dans une friperie il y a de tout, de la mauvaise qualité et de la bonne. Et quand je trouve le jean parfait à 5€,  je me dis que j'ai bien fait de persévérer. 



Coralie :)