"Bonjour, ça peut plus durer !" Je suis toujours effarée de voir un conducteur jeter avec autant de mépris un mégot de cigarette, un chewing-gum ou encore son mouchoir usagé par la fenêtre de sa voiture.
Je me demande s’il fait ça chez lui ? Je suis persuadée que non. Alors, pourquoi se permettre ce geste dégradant ? Par flemme ? Par bêtise ? Par défit ou par volonté d’opposition du genre « je suis un(e) rebelle » ?
Il faut vraiment que chaque
être humain intègre que la planète n’est pas une poubelle. Pour cela, il faut rééduquer
le citoyen par une sensibilisation à l’écologie et au respect de son environnement (c’est le fondement de mon
implication pour ce blog), voir obliger les réfractaires au respect des lieux
communs. Comment ? En appliquant le code pénal par exemple.
En effet, on ne le sait pas
toujours, mais, jeter ou abandonner ses déchets dans la rue fait l'objet d'une
amende pénale. Si vous déposez, abandonnez, jetez ou déversez tout type de
déchets sur la voie publique, vous risquez une amende forfaitaire de :
• 68 € si vous réglez l'amende immédiatement ou dans les 45 jours suivant le constat d'infraction (ou l'envoi de l'avis d'infraction le cas échéant),
• 180 € au-delà de ce délai.
A défaut de paiement ou en cas de contestation de
l'amende forfaitaire, c'est le juge qui décide du montant de l'amende pouvant
aller jusqu'à 450 €.
Bien entendu, l’application de ce texte est certainement anecdotique
mais ça ne fait pas de mal de le rappeler ici (article R632-1 sur le
non-respect des conditions de collecte et article R633-6 sur l’abandon et le
dépôt d’ordures).
Enfin, sensibiliser les
adultes à cette cause c’est permettre une nouvelle éducation pour les habitants
de demain, nos enfants. Comme le dit si bien Pierre Rhabi dans son livre Vers la sobriété heureuse, « Il ne s’agit pas de traiter
cette question avec un moralisme ou un manichéisme de circonstance, mais de
donner à des faits objectifs des réponses objectives, qui doivent être
apportées par les adultes, responsables du devenir des générations que la vie
leur a confiées. Il ne suffit pas de se demander : « Quelle planète
laisseront-nous à nos enfants » ; il faut également se poser la
question : « Quels enfants laisseront-nous à notre
planète ? ».
C'était Emmanuelle pour Rocket Juice. À vous les studios.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire