mardi 22 novembre 2016

mettre de l'eau dans son vin



Ou plutôt mettre du vin dans son eau, car je vais vous parler des ratés du quotidien et pourquoi il ne faut pas trop culpabiliser si on fait du caca.

Avec mon compagnon on poursuit notre démarche zéro-déchet, mais je ne vous cache pas qu'il y a toujours des intrus qui se glissent dans notre poubelle. On a éliminé un grand nombre de déchets en adoptant autant que possible le fait-maison et le lavable, mais il y a toujours des film plastiques par-ci ou des pots en plastique par-là. 

On consomme toujours de la lessive industrielle car sincèrement je n'ai toujours pas pris le temps de chercher une recette convenable. Pire, j'ai acheté hier un shampoing en pharmacie dans une bonne vieille bouteille toute en plastique, même pas bio (!!!?!) car malheureusement je n'ai trouvé aucun shampoing ni sec ni bio suffisamment efficace contre mon problème de head and shoulders. Oui, c'est moyen glamour, mais c'est pour ça que j'ai été contrainte de revenir en arrière sur ce type de produit. Je ne baisse pas pour autant les bras, j'espère trouver mon Saint Graal du shampoing écolo et je ne manquerais pas de vous en parler si je le trouve. D'ailleurs, si vous avez des tuyaux, que ce soit pour la lessive ou le shampoing, ça m'intéresse !

Chaque petit pas en arrière me met la rate au court bouillon, j'ai l'impression d'être Mulder quand il ne croit plus aux extraterrestres ! On est parti en Normandie quelques jours et là le drame : on a mangé du poisson et du saucisson ! Mais que m'arrive t-il ? Je prône des valeurs que je viole éhontément ?!

Si on ne trouve pas son équilibre cela devient contreproductif 
Tout ça a finit par me mettre une pression monstre et c'est là que mettre du vin dans son eau prend toute son importance. Si vous entreprenez des démarches qui finissent par vous gâter le moral, je pense qu'il ne faut pas hésiter à revenir un peu en arrière pour y voir plus clair. Attention, il ne s'agit pas de se réinstaller grassement dans ses travers mais d'être à l'écoute de son bien-être. Si on ne trouve pas son équilibre cela devient contreproductif et un contre-exemple pour les autres. 

Bien sûr, si l'on mange 10kg de viande rouge par jour et que l'on refuse de diminuer sa consommation parce que "dude, j'ai besoin de mon quota de gros sac pour me sentir bien dans mon jogging" faut pas déconner non plus. Je parle de délits mineurs, si tout le monde consommait de façon raisonnée et raisonnable la viande, le plastique et le made in China, ça changerait déjà pas mal la donne ! Dans un premier temps, il vaut mieux adapter sa consommation de manière raisonnée que de tout supprimer. Et petit à petit, sans qu'on s'en aperçoive, on franchit un cap, puis un autre, et encore un autre (bref vous voyez le tableau) et on finit par ne plus faire trop de saloperies !

Oui, j'ai encore du plastique dans ma poubelle et oui je mange encore un peu de viande, je ne consomme pas 100% bio et horreur suprême j'ai acheté une jupe made in China chez Les Petits Hauts (bande de salauds). Je le confesse volontiers, je ne suis pas irréprochable, mais je me soigne. 
 


 Mélisande


2 commentaires:

  1. Merci <3 c'est exactement la réflexion que je me fais en ce moment après une phase de culpabilité dès que je consommais un truc contre lequel j'essaye de lutter... (exemple : j'ai TOUT essayé contre les mites en bio et naturel, et rien y a fait. Il a fallu passer par de la chimie #BEURK mais ça m'a pris 3 mois et plusieurs crises devant des vêtements troués pour l'accepter. Je dois être entrain de payer mes années de consommation vintage, ce qui est un comble !!)

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    1. Oui, voilà, l'important c'est de ne pas complètement renoncer et de continuer à chercher des solutions à faible impact sur l'environnement. Malheureusement, des fois, qu'on le veuille ou non, on rechute. Mais quand on tombe, on se relève toujours et souvent avec une plus grande envie d'y arriver ! ;)

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